Collection
Bondo
Petit fils du Chef Mbondo Malezama, le Dr. Albert Bondo est Prince
au Royaume Kongo du clan des Kitona-Mazinga de la famille des Mazinga-Mahombolo.
Les objets de la
collection Bondo se référant à la cosmogonie africaine ne sont pas des
biens culturels au sens de la définition de ce qu'est un bien culturel
à être restitué au pays d'origine. Les droits inhérents
à l'exportation ainsi que les taxes canadiennes à l'importation
ont été payés.
Trafic
illicite des biens culturels, UNESCO 1970, article 4
Les États
parties à la présente Convention reconnaissent qu'aux fins de ladite
convention, les biens culturels appartenant aux catégories ci-après
font partie du patrimoine culturel de chaque Etat:
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ALINÉA
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FAITS |
(a) biens culturels nés du génie individuel ou collectif de ressortissants
de l'État considéré et biens culturels importants pour l'État considéré,
créés sur le territoire de cet État par des ressortissants étrangers
ou par des apatrides résidant sur ce territoire;
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R.
Né le 7 septembre 1942, Albert. Bondo, propriétaire des objets,
est natif de la ville de Kimbemba de la République Démocratique
du Congo. Albert Bondo est prince par descendance au Royaume Kongo.
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(b) biens culturels trouvés sur le territoire national;
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R.
Les objets de la collection de Albert Bondo à connotation cosmogonique
africaine lui ont été remis par son grand-père et les chefs de village
du Royaume Kongo pour qu'il en assume la garde en raison de son
statut de Prince du Royaume Kongo pour qu'il en assure leurs désacralisations.
Suite aux rituels sacrés accomplis, le Prince Bondo avait loisir
d'en disposer à son gré mais a préféré en faire collection
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(c) biens culturels acquis par des missions archéologiques, ethnologiques
ou de sciences naturelles, avec le consentement des autorités compétentes
du pays d'origine de ces biens;
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R.
S/O Albert Bondo est natif du pays d'origine des objets.
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(d) biens culturels ayant fait l'objet d'échanges librement consentis;
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R.
Les objets que le Pince Albert Bondo acceptait ne faisait pas l'objet
d'échanges, on lui remettait les objets par obligation reliée à
son statut et cela sans contrepartie. Le Prince Bondo en assurait
la protection et la désacralisation par différents rituels sacrés.
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(e) biens culturels reçus à titre gratuit ou achetés légalement
avec le consentement des autorités compétentes du pays d'origine
de ces biens.
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R.
Aucun des objets à connotation cosmologique africaine de la collection
n'a été reçu de manière gratuite comme il est dit à l'alinéa b) et
d) mais bien par obligation jusqu'à leurs désacralisations. Le Prince
avait, d'une façon générale, le devoir et l'obligation d'apporter
son aide à la communauté, aux clans ou à différentes ethnies et cela
de manière générale sans qu'il y ait eu d'objets à connotation cosmologique
qui lui furent remis par ces groupes. Ces deux obligations n'étaient
pas reliées entre elles car l'une ne dépendait pas de l'autre. |
Droit
Canadien
Tous les objets de la collection Bondo ne sont pas des biens culturels
au sens de la législation canadienne.
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